Génie collectif

Le volet gestion des actifs de la transformation numérique du secteur minier est bel et bien engagé et fort nécessaire. Qu’on pense aux enjeux de productivité, de sécurité, d’environnement, de compétitivité sur les marchés mondiaux, plusieurs raisons motivent la recherche de solutions durables de gestion du cycle de vie des actifs.

Les actifs sont au cœur des activités de production des industries. La durabilité des actifs se révèle d’une importance capitale, et ce, qu’ils soient d’infrastructures ou industriels (bâtiments, ponts, réseaux divers, réservoirs, convoyeurs, concasseurs, installations de levage, bassins de résidus, etc.).

Dans un article précédent, nous cherchions à cerner quelle pourrait être une stratégie gagnante pour le Québec afin de développer sa filière locale de l’hydrogène vert. Résumons brièvement ses principales conclusions : l’hydrogène s’avère complémentaire aux bioénergies, à l’électrification ainsi qu’aux stratégies de sobriété et d’efficacité énergétique devant caractériser la transition énergétique québécoise.

La gestion d’un parc d’actifs a longtemps reposé sur les investissements (CAPEX) et les coûts d’exploitation (OPEX) pour assurer la capacité de production satisfaisante d’un équipement. Bien que cet exercice comptable demeure un élément indispensable de l’équation, le cycle de vie d’un actif physique n’est plus simplement une question économique.

Il est sept heures du matin, je quitte pour le bureau. En route, je choisis de faire un petit détour pour récupérer un café. J’entre pour commander…mais rien ne semble bien aller. Une énorme file me sépare du comptoir.

Si certains d’entre nous doivent admettre à contrecœur qu’ils travaillent sur l’ESG (environnement, social et gouvernance) sous toutes ses formes depuis plus longtemps qu’ils ne veulent l’admettre, jusqu’à récemment, les progrès réels ont été beaucoup trop lents.