La question des changements climatiques occupe de plus en plus de place dans la sphère médiatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est à l’ordre du jour de la majorité des gouvernements de la planète. En effet, la hausse des températures observées au cours des 30 dernières années commence déjà à avoir des effets significatifs tels que l’intensification des phénomènes météorologiques comme les ouragans, la modification de l’habitat de différentes espèces, la hausse du niveau de la mer, l’acidification des océans et bien d’autres. Si l’on veut éviter d’accentuer ces conséquences néfastes sur les écosystèmes et sur le milieu humain, il serait préférable, comme le prévoit l’Accord de Paris en décembre 2015, de limiter l’élévation de la température à 1,5°degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Le Canada s’est joint à cet accord en octobre 2016 et l’objectif du gouvernement fédéral est d’atteindre la carboneutralité en 2050. La carboneutralité, c’est une démarche visant à éliminer les émissions de gaz à effet de serre ou à adopter des mesures qui compensent ces émissions en utilisant des mécanismes visant à capter le carbone émis, comme planter des arbres pour absorber le CO2 présent dans l’atmosphère ou à empêcher que ce carbone soit relâché dans l’atmosphère, grâce à la séquestration du carbone. Pour y arriver, il faudra entreprendre une démarche visant à réduire ou éliminer l’utilisation de combustibles fossiles dans la plupart des sphères d’activités humaines : production de biens et de services, transport, utilisations résidentielles, etc.

Nos clients n’échappent pas à ces préoccupations et celles-ci vont amener les industriels, au cours des prochaines années, à se questionner sur leur gestion de l’énergie et la possibilité d’utiliser d’autres sources que celles nécessitant l’emploi de combustibles fossiles (charbon, essence, diesel, mazout, gaz naturel). Afin de prendre des décisions éclairées, ils devront avoir une connaissance intime de leurs besoins en énergie et devront avoir recours à un partenaire de confiance détenant l’expertise nécessaire pour les conseiller et les aider à parvenir à leurs fins. En effet, pour une entreprise, la meilleure façon de gérer les émissions de GES est d’abord de bien en connaître les sources d’émission. Pour y arriver, il faut d’abord bien documenter la gestion de l’énergie. C’est par l’implantation d’un système d’information de gestion de l’énergie (SIGE) que l’on arrive à parfaire ses connaissances de l’utilisation de l’énergie, pour ensuite les utiliser pour optimiser la performance des installations, tant sur le plan des quantités consommées que des coûts engagés. Les données recueillies par un SIGE permettent notamment d’identifier des sources de consommation d’énergie qui se comparent défavorablement à celles du reste de l’industrie et dont l’amélioration peut réduire les coûts de l’entreprise. Grâce à ces données, il sera possible d’identifier les opportunités de remplacement des sources de consommation d’énergies d’origine fossiles par d’autres sources, surtout dans l’optique où les taxes sur le carbone augmenteront fortement au cours des prochaines années.

L’implantation d’un système d’information de gestion de l’énergie passe par les étapes suivantes :

Étape SIGE

L’implantation d’un SIGE nécessite de nombreuses expertises, notamment :

  • Des spécialistes en procédé afin d’identifier l’utilisation de l’énergie au sein de l’entreprise.
  • Des spécialistes en instrumentation chargés de la mise en place des équipements de mesure requis pour emmagasiner l’information.
  • Des spécialistes en intelligence artificielle qui analysent les données recueillies, détectent des tendances et proposent des changements au système afin que celui-ci, de lui-même, optimise la consommation d’énergie.
  • Des spécialistes en interface industrielle qui créent les tableaux de bord et les rapports d’utilisation destinés aux gestionnaires et opérateurs des procédés.
  •  Des spécialistes en environnement chargés de calculer l’impact des modifications proposées sur les émissions de GES et préparer la documentation nécessaire pour obtenir les autorisations environnementales en cas de modifications des procédés.

Ce type de système satisfait le besoin qu’ont les entreprises d’aujourd’hui de mesurer leurs impacts sur les communautés et sur la planète. Il peut également s’inscrire dans une transformation numérique complète.

Les solutions SIGE sont un outil précieux pour accompagner la transformation de notre économie vers une société sans carbone et plus respectueuse de l’environnement. Comme on le dit chez Norda : « Brown is the new green » !